Sous le climat tropical cubain, la végétation est luxuriante. Dès que l’on sort des villes on se retrouve au milieu des champs de manioc, ignam, patate douce, malangua (une autre tubercule), maïs et autres plantations de goyaviers, citronniers, bananes plantain, manguiers, ananas-iers, cocotiers, canne à sucre, tabac, café…
Et toutes ces terres sont cultivées sans pesticides, sans tracteurs (ou quelques-uns datant des années 80), en pratiquant une rotation des cultures (maïs/tabac) ainsi qu’à l’aide des bœufs.
On a même vu des ruches et des colonies d’abeilles sauvages, probablement encore exemptes du syndrome d effodrement des colonies qui touche les abeilles dans les pays où les monocultures sont largement traitées avec des pesticides (regardez le documentaire Des abeilles et des hommes). Dans les villages comme à Viñales, les habitants disposent d’un potager ou/et de poules, c’est d’ailleurs une basse-cour géante qui nous réveille chaque matin. En ville, des points de vente d’agriculture urbaine fournissent mangues, goyaves et énormes avocats cultivés sur place.
En France, on appellerait ça un modèle bio en circuit court ! Ici, c’est le modèle traditionnel. Pour se nourrir, les cubains disposent également d’une livreta (ou bodega), un carnet de rationnement qui ne leurs attribue que de faibles quantités des denrées alimentaires de base. Pour le reste, ce sont des produits importés qu’ils achètent aux mêmes prix que les touristes étrangers (avec un SMIC équivalent à 13 €)…
je viens de voir un film du festival de films alimenterre dont « cultures en transition » qui parle de la mise en oeuvre d’un programme periurbain d’agriculture bio et qui nourrit une grande partie de la ville (70 % de la population ) en légumes bio, ils parlent de la cooperative almera l’avez vous rencontré ?
nb film en anglais et espagnol et un peu en francais
l’info est-elle exacte ?