Lu : Guerre du Pacifique. Ces derniers jours, le tribunal international de La Haye a statué sur un conflit vieux de 140 ans. En 1840, le Pérou, le Chili et la Bolivie se sont disputés leur frontière commune, une région riche en minerais. Durant notre voyage, ce conflit a fait l’objet de nombreuses conversations, chacun allant de son point de vue, de sa petite blague, du rejet de la faute sur les autres, entraînant toutes sortes de clichés. « Les chiliens sont des voleurs. » « Les Péruviens n’ont pas d’amour-propre car ils ont perdus mais célèbrent quand même la défaite. « Les Boliviens sont biens gentils, ils ont renoncés à leur territoire en échange d’un accord commercial. »
Le résultat du jugement : un compromis sur la frontière maritime qui bien sûr par orgueil n’est pas totalement approuvé par les différents pays.
Entendu : Quand un milliardaire est propriétaire des parcs nationaux de Patagonie. C’est l’histoire de Douglas Tompkins, un entrepreneur devenu riche en créant les marques de vêtements North face et Esprit, puis en investissement au coté de sa femme pour fonder la marque Patagonia. Monsieur, passionné de montagne et en particulier de la Patagonie et ayant un grand coeur a acheté 1,5 millions d’hectares. Après les avoir aménagés avec l’aide de gentils volontaires payant 20 $/ jour, il les offre soit-disant sans contre-partie au gouvernement. Par contre, il ne se garde pas de donner ses choix de développement, quitte à priver la population d’une route au profit de la sauvegarde de l’environnement. Une vision bien à lui de ce qu’on doit faire de la nature…. Quid des décisions des populations locales, du gouvernement et de la définition du bien commun ?
Vu : Best-of Patagonie
Ces petites chaussettes qui rotissent, ça vend du rêve … Gros bisous mes aventuriers préférés !